Une citation parmi d'autres mettant en évidence l'impact de l'écriture cinématographique sur l'écriture romanesque. De l'écriture, ou plutôt des écritures cinématographiques.
Pourrait-on par exemple séparer écritures et atmosphères du film noir et du roman noir. D'un côté, le rythme, le montage, les changements d'angles de prise de vue et les coupures nettes entre les plans. De l'autre une écriture nerveuse, des phrases courtes,… D'un côté la peinture d'un milieu dont on a l'illusion de connaître les codes, ses zones d'ombres et ses lumières un peu glauques. De l'autre la possibilité de ne pas s'encombrer de longues descriptions d'atmosphères et de décors que l'on reconnaîtra parfois sans les avoir jamais rencontrés.
ESPINGOUIN… ET CINEMA AMERICAIN
Dans "Qu'est l'espingouin devenu ?", l'influence cinématographique pèse sur les épaules d'un des personnages : Gene Robert. Laissant au lecteur le soin de découvrir l'importance de cette influence, je me contenterais de signaler que deux épisodes importants de sa vie font références à deux oeuvres du cinéma noir américain :
- Johnny eager (1941) de Mervyn LeRoy, tourné d'après un livre de James Edward Grant, interprété par Robert Taylor.
- King Creole (1958) de Michael Curtiz, basé sur la nouvelle d'Harold Robbins "A stone for Danny Fisher", premier et dernier bon film interprété par Elvis Presley.
- King Creole (1958) de Michael Curtiz, basé sur la nouvelle d'Harold Robbins "A stone for Danny Fisher", premier et dernier bon film interprété par Elvis Presley.
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