mardi 13 novembre 2018
lundi 29 octobre 2018
Lettres de caserne pour l'édification des jeunes générations
Quelques extraits de lettres retrouvées récemment parmi d'autres papiers jaunis. De quoi édifier les générations qui n'ont pas connu l'encasernement.
1 - Doullens le 8/8/74
Bonjour,
J'ai reçu votre lettre ce matin. Je vous écris allongé sur mon plumard, aujourd'hui jeudi 20h (seule heure de la journée où l'on soit pénard).
Ici que dire sinon que c'est totalement débile (enfin c'est l'armée quoi !). On se doute à l'avance de ce que c'est, mais il faut le voir pour le croire ; on croit rêver.
Heureusement le groupe est suffisamment homogène pour supporter le milieu ambiant.
Le gros des mecs sont des sursitaires. Ceci nous a valut un petit discours sur le thème de la sélection qui allait exister pour les élèves officiers dans notre promotion (100 individus) vu son niveau élevé. Résultat : 1 candidat.
Pour les choses les plus importantes, on est aujourd'hui passé à la sélection. Ceci revient à rester quelques minutes devant un galonné et ses sous-fifres, au garde-à-vous, de répondre à ses questions en résistant aux pressions pour faire le peloton (cela va des arguments moraux aux promesses d'une vie pleine de permissions et à la pommade).
(...)
Question emploi du temps des semaines à venir :
a ) Pour cette semaine
- plus que demain à tirer
- samedi matin piqure puis on reste le week-end dans notre chambre. Tout en sachant que ça va être douloureux, on attend ça pour ne pas avoir à se lever à 5h30.
b ) Deuxième semaine
- lundi > vendredi : délire permanent nommé entrainement voir instruction (on a des cours et quels cours !).
- samedi : visite de la base.
- dimanche : "visite éventuelle des parents".
(...)
c ) Troisième semaine
- lundi > vendredi 17h ; la fête continue.
- vendredi 17h > lundi 7h30 : perm.
(...)
d ) Quatrième semaine
- lundi > vendredi > idem.
- samedi-dimanche : repiquouse.
(...)
C'est tout pour aujourd'hui. Je ferai poster cette lettre demain. Aujourd'hui c'est trop tard et il est temps de dormir.
Michel
Suite et fin 9/8/74 20h30
On est enfin pénards, la semaine est terminée. Heureusement on a été assez tranquilles aujourd'hui. Le vendredi militaire ressemble au vendredi civil, ça tourne au ralenti. En fait aujourd'hui à part quelques soi-disant cours, on s'est contentés d'avoir "sport" (libre) et de faire de la marche à pied, chose que nous faisons de façon de plus en plus automatique et en pensant à autre chose.
Demain matin on reste couchés jusqu'à 7h (ce qui pour ici est terriblement tard !) et dimanche à volonté. On s'est commandé une bonne quantité de jus de fruits et de gâteaux car on ne nous sert rien de solide à manger avant dimanche soir. L'essentiel est que la majorité des gradés se sont tirés en week-end.
Aujourd'hui un des appelés de la compagnie a profité d'une visite médicale à l'hôpital de Lille pour se faire la malle. On ne peut plus se fier à personne.
(...)
2 - Doullens le 12/8/74
Le délire continue. Il y aurait toute une étude à faire sur la psychologie du militaire investi d'une parcelle de pouvoir. Ce matin on a glandé une grande partie du temps, mais cette aprem on s'est tapés 20 bornes en 2h30. On en a vraiment plein les pattes.
(...)
A propos du temps mis par les lettres c'est assez normal vu qu'on les fait poster par le caporal sans passer par la caserne.
Petites réponses aux questions diverses :
a - On a eu la première piqure samedi matin. Pratiquement indolore, juste un soupçon de fièvre. On a passé le samedi à se baffrer avec ce qu'on avait fait acheter (on doit théoriquement être à jeun !).
b - Pour les cheveux, on y a tous eu droit.
c - Il y a dans la chambre une majorité de types de la région parisienne, ce qui est normal vu qu'on est tous arrivés par le même train.
Pour synthétiser la vie qu'on mène ici, disons qu'on ne peut pas mettre un pied devant l'autre sans en avoir reçu l'ordre. On ne peut pas foutre le nez dehors autrement qu'en colonne par trois et avec des guignols qui crient 1-2, 1-2, 1-2. La position des appelés est à mi-chemin entre la résistance passive (mauvaise volonté) et la résignation. On se dit que dans trois semaines tout ça sera fini. L'armée est la plus grande productrice d'anti-militaristes.
Pendant que j'y pense, envoyez-moi avec la prochaine lettre des aiguilles à trou moyen et/ou du fil à coudre (juste un peu) de grosseur normale. Ces rigolos nous filent pour recoudre nos boutons des aiguilles avec du fil qui ne rentre pas dans le trou des aiguilles. La nature du milieu ambiant permet de conclure que ça ne doit pas être accidentel.
Enfin mardi et mercredi ça devrait être relativement relax (tout est relatif quand on pense que ces braves gens nous "occupent 14h par jour").
C'est tout pour aujourd'hui. Prochaine lettre dans quelques jours.
Michel
P.S. Il est bien domage que les lettres écrites sur la base ne puissent être réunies en un anthologie à fort tirage. Les miennes sont d'une rare modération.
(...)
3 - Doullens le 16/08/74
Enfin "plus" qu'une semaine avant la perm. Il serait temps que ça arrive. Hier on s'est tapé une marche sous un soleil de plomb.
Aujourd'hui on a eu notre premier tir à la MAT49 à balles réelles, ce qui est particulièrement désagréable (c'est là que le côté préparation à la boucherie apparait le plus concrètement). Pour reprendre les termes d'un copain de la chambre, c'est "répugnant". Heureusement la semaine se tire. On va être à peu près tranquilles pendant 2 jours.
En fait aujourd'hui ça a été relax à part le moment désagréable sus-mentionné. Un sergent a tenté de nous faire un cours sur l'atome mais finalement - au bout de 5 à 10 minutes - il a abandonné sous le double effet de la chaleur et de nos sarcasmes.
Il faut également que je vous dise quelques mots de la matinée du 15 août. On devait avoir 2 heures de marche à pied le matin, ce qui dans la perspective de la marche de l’après-midi n'avait rien de réjouissant. On a donc décidé - ni plus ni moins - de demander à aller à la messe à Doullens ! On s'est mis d'accord entre les 3 chambrées de la section.
Hier matin, donc, les 3 sections sont réunies. Les pontes présents demandent à ceux qui désirent assister à l'office religieux de sortir des rangs, ceci par section.
1° section > Quelques individus sortent des rangs.
2° section > idem.
3° section > c'est la section entière qui sort de ses rangs.
L'ensemble était un délice pour l'oeil !
Toujours est-il qu'ils nous ont conduit là-bas où l'on s'est payé des crises de fou-rire historiques sous les yeux médusés des calotins du coin.
Il n'y a bien que 2 occasions dans la vie d'un homme où l'église puisse servir à quelque chose : l'armée ou la prison. De toute façon, je doute que le cureton souhaite nous revoir une 2° fois ce qui de toute façon ne risque pas de se produire.
En dehors de ça, on a fait notre petit mai 68 dans la base avant-hier (à une échelle bien-sûr réduite conformément à la spécificité du lieu). Ceci nous a valu, lors d'une après-midi mémorable et pleine de rebondissements, de voir entre autre le sergent-chef débarquer livide pour nous déclarer d'une voix suppliante qu'il ne faisait rien d'autre ici que d'appliquer les ordres. Ceci n'a pas été non plus sans provoquer quelques affrontements au sommet qui ont amené certains à se civiliser quelque peu. Je vous raconterai de vive voix cette succulente hisotire. Elle a d'ailleurs permis de vérifier ce que nous savions déjà ; ces messieurs ont une peur bleue des sursitaires qu'ils suspectent d'être prêts à utiliser (sic) tout incident pour développer une campagne anti-militariste.
En fait, ce n'est même pas nécessaire, le milieu s'en charge tout seul de par sa propre dynamique. De toute façon l'attitude des mecs est plutôt encourageante. À de rares exceptions prêt (et encore ?) ils ne sont pas prêts à aller au casse-pipe et les termes de patrie ou drapeau les font ricaner sournoisement.
Quelques trucs en vrac :
- demain on va visiter la base (dont le rôle est la surveillance aérienne du nord de la France en prévision d'un attaque de l'ennemi !)...
(...)
4 - Doullens le 19/08/74
... Comme prévu, la pression se resserre. Aujourd'hui au rapport les punitions ont culé à flot. Notre chambre a été à peu près la seule épargnée. En dehors de ça, c'est presque le repos. J'ai réussi à me faire dispenser pour la semaine de marches et sport (ne vous inquiétez pas pour autant de ma santé !). Ceci me permet cette après-midi de faire la sieste. Quand à demain où il y a une marche étalée (avec des arrêts !) de 8h à 16h, nous sommes plus de la moitié de la chambrée à en être exemptés...
(...)
5 - Doullens le 27/08/74
Le changement dans la continuité :
a - Hier, les gérants du lieu se sont appliqués à nous crever par 1000 et 1 artifices.
b- Aujourd'hui, au rapport (11h15) lecture de la liste des recrues retenues pour le peloton. Parmi celle-ci, 5 mecs de notre chambrée dont moi. Par contre des mecs qui l'avaient demandé ne sont pas retenues.
Cette après-midi, on passait devant une commission (pontes divers) qui devait nous indiquer notre lieu d'affectation. Dialogue :
- Colonel : Caron > B...
- Moi : Pourrais-je savoir quand je serai muté à B....
- Colonel : Après le peloton.
- Moi : Pourtant, dans tous les papiers que j'ai rempli, j'ai indiqué que je désirais ne pas faire le peloton.
- Colonel : Quel métier faites vous dans le civil.
- Moi : Chercheur.
- Colonel (de plus en plus vert) : Si vous ne voulez pas le faire vous ne le ferez pas, si vous voulez balayer pendant votre service militaire.
...
Rideau.
Les cinq "candidats" de la chambrée en ont fait de même, ce qui fait qu'il en reste 45 sur 50 au départ.
En conclusion, on a intérêt à nous tenir sur nos gardes face aux pressions éventuelles dans les jours à venir.
Acte 2 : Cette après-midi... revue de paquetage. Ordre du Lieutenant : 3 tenues de campagne (punition débile - je vous raconterais) par chambre. Punis pour la chambre les 3 plus prés de la porte - dont moi. Quelle journée !
Les réjouissances doivent commencer à 8 heures.
...
P.S. Les pressions sont en grande partie bidon mais sont efficaces sur le plus grand nombre. Tout ce qu'il faut c'est tenir le coup jusqu'à vendredi...
... Si pas de nouvelles, bonnes nouvelles !
(...)
6 - Doullens le 28/08/74
Court additif à la lettre d'hier.
a- J'ai mystérieusement disparu de la liste des pelotoneux.
b - Guignol devant le drapeau cette A.M.. Bon débarras.
Menu de ce soir :
- Martini
- Escargots Blanc de blanc
- Choucroute
- Mystère
- Cognac.
Question : Avons-nous bouffé à la caserne ?
C'est tout...
(...)
jeudi 16 août 2018
FORMATION THÉÂTRALE 2018-2019
Plus d'informations : http://theatreateliert2a.blogspot.com/p/presentation-de-latelier-t2a.html
lundi 25 juin 2018
La citation du jour (25/06/2018) : Hop Là, Nous Vivons! (Ernst Toller)
Toller. - Les hommes ont-ils tiré les leçons des sacrifices et des souffrances, du désespoir d'un peuple, ont-ils compris le sens et l'avertissement, les devoirs imposés par ces temps ?
Les républicains, qui livrent la république à ses ennemis.
Les bureaucrates, qui étouffent courage et liberté, audace et foi.
Les écrivains qui, après avoir créé une image romanesque du travailleur en lutte, renoncent, dès qu'ils se trouvent en face du véritable travailleur, avec sa force et sa faiblesse, sa grandeur et sa petitesse.
Les politiciens réalistes, sourds à la magie du mot, aveugles à la puissance de l'idée, muets devant la force de l'esprit.
Les fétichistes de l'économie, pour lesquels les forces morales du peuple et les grandes impulsions de l'homme, sa soif nostalgique de liberté, de justice et de beauté, ne sont que vices.
Non, ils n'ont rien appris— tout oublié et rien appris.
La barbarie triomphe, le nationalisme, la haine raciale abusent les yeux, les sens et les coeurs.
Le peuple attend son salut de faux sauveurs et non de son jugement, de son travail et de sa responsabilité propres. Il se réjouit des chaînes qu'il se forge lui-même et, pour les faux fastes d'un plat de lentilles, vend sa liberté et sacrifie la raison.
![]() |
Hoppla ! Wir leben !, m.e.s. Erwin Piscator, 1927. |
Car le peuple est fatigué de la raison, fatigué de la pensée et de la réflexion — « Qu'a donc fait la raison, ces dernières années ? demande-t-il, et de quelle aide lumières et jugement nous ont-ils été ? »
Et il croit ce que lui disent les contempteurs de l'esprit, qui enseignent que la raison paralyse la volonté, ronge les racines de l'âme et détruit les fondements de la société, que toute misère, sociale ou privée, est son oeuvre.
C'est toujours la même absurde croyance en la venue d'un homme, d'un chef, d'un César, d'un messie qui fera des miracles, prendra sur lui la responsabilité des temps à venir, réglera la vie de tous, bannira la peur, supprimera la misère.
C'est toujours le même absurde désir de trouver le coupable qui endosse la responsabilité des temps passés, sur lequel on puisse se décharger de son propre renoncement, de ses propres fautes et de ses propres crimes.
Liberté, humanité, fraternité et justice, autant de phrases vénéneuses — qu'on les jette aux ordures !
Apprends les vertus du barbare, opprime le faible, élimine-le, brutalement et sans pitié, désapprends à sentir la souffrance d'autrui, n'oublie jamais que tu es né pour être un vengeur, venge-toi pour les offenses d'aujourd'hui, celles d'hier et celles que l'on peut te faire demain !
Où est la jeunesse de l'Europe ?
Elle, qui avait reconnu que les lois du vieux monde sont en pièces, qui a vécu jour après jour, heure après heure, leur effondrement ?
Elle vivait et ne savait pas pourquoi. Elle avait soif de buts directeurs, de réaliser ses grands rêves hardis — on la consolait avec l'ivresse du vide.
Suit-elle vraiment les faux prophètes, croit-elle le mensonge et méprise-t-elle la vérité ?
vendredi 18 mai 2018
Mémoires d'avant l'Exil
L’idée de départ ?
Le parcours d'un homme appartenant à la génération qui nait immédiatement après la première guerre mondiale. Génération qui n'a pas connu cette guerre mais qui en porte nécessairement les séquelles. Et qui va se retrouver dans une période tourmentée : prémices de la deuxième guerre mondiale, guerre civile espagnole,… Avec ses choix difficiles et ses secrets bien dissimulés. Y compris lorsque, approchant de la cinquantaine, il sera arrêté et extradé avec sa famille vers le Mexique.Derrière ce parcours se profilent des questions :
- comment un individu va être amené, dans un contexte qui lui échappe, à faire un choix ou à refuser l’alternative qui lui est imposée ?
- qu’est ce-qui motive le désir tardif de cet homme de se mettre à écrire, pour raconter, peut être transmettre, l’aventure d’une vie dont il n'a jamais voulu parler ?
La peinture subjective d’une époque.
Le récit
jeudi 17 mai 2018
Phrases arrachées aux Mémoires d'avant l'Exil, (1) 17 rue de Sambre et Meuse
À posteriori, j'en discernais deux.

Je l'ai bien connu ce bâtiment imposant avec son apparence d'usine du 19° siècle. J'ai vécu à trois immeubles de celui-ci jusqu'au milieu des années '60. Je n'avais alors aucune idée du fait qu'il ait abrité la "Librairie du travail" durant l'entre deux guerres, succédant à une importante coopérative ouvrière (L'Égalitaire, constituée après La Commune de Paris).

![]() |
La rue de Sambre et Meuse Vue du Bd de la Villette. |
![]() |
La rue de Sambre et Meuse Au niveau de la rue Sainte-Marthe. |
Dans sa partie haute, vue du Boulevard de la Villette.
Ou au niveau de la rue Sainte-Marthe où habite d'abord le personnage.
Ce qui saute aux yeux en comparant ces photos avec ma mémoire des années '60, c'est que pratiquement rien n'avait changé en un demi-siècle. Les mêmes immeubles, les mêmes boutiques,... Certainement la même population issue des mêmes milieux sociaux. Avec ses gamins allant pêcher les écrevisses du canal. Ceci m'autorisait bien des transpositions !

Sans nostalgie aucune (la vie était loin d'être simple et l'absence de confort atteignait des sommets), cette "rue-quartier" s'est évanouie comme beaucoup d'autres. Du 17 restent les grilles aux fenêtres et la pendule.
Alors autant laisser de la liberté à l'imagination. Et partager des souvenirs oscillant entre la vérité et le mensonge, en passant par la ré-interprétation. Laisser à mon personnage la maitrise de ses aventures. En me laissant la liberté de commenter de temps en temps le "mentir-vrai" qui se retrouve tout au long du roman.
Plus :
http://caronmichel.blogspot.fr/2018/01/memoires-davant-lexil.html
https://www.facebook.com/Memoiresdavantlexil-142521036373517/
mercredi 16 mai 2018
Phrases arrachées aux Mémoires d'avant l'exil (2) : Simone et Mimosa.
Mémoires d'avant l'exil, p. 41.
Deux personnes réelles que j'ai mêlées à la trame romanesque de Mémoires d'avant l'exil.


« Le sort en est jeté, je vais au front moi aussi, je l’ai demandé expressément. Je crois que je ne reviendrais pas, mais cela est sans importance, ma vie a toujours été amère et le bonheur n’existe pas. Le bonheur n’a pas de visage, il n’a pas d’armoiries et pas de couleurs et je ne l’ai pas su trouver. J’avais des trésors de tendresse, des désirs qui n’étaient pas la souffrance des autres et je n’ai pas pu donner assez et je n’ai rien reçu, tristesse ! Vais-je apprendre à tous ces furieux qu’ils méprisent la seule chose vraie, la seule !...la vie qui respire, celle qui consiste à voir les bourgeons éclore, le soleil se lever et les étoiles au ciel. Le bonheur ! Vous ne savez pas comme je l’ai cherché, je m’en souviens à peine moi-même ; dans les livres graves, dans les lits douteux, dans la simplicité des choses. Enfin je vais partir, le bonheur ! C’est peut-être le repos des âmes éteintes. » (Extrait du Journal de Georgette Kokoczynski, septembre 1936.)
https://caronmichel.blogspot.com/2018/01/memoires-davant-lexil.html
mardi 15 mai 2018
Phrases arrachées aux Mémoires d'Avant l'Exil (3)
Santo Tomas, 9 septembre 2013

Le Camp de Rivesaltes

Autres phrases arrachées :
http://caronmichel.blogspot.com/2018/01/phrases-arrachees-aux-memoires-davant.html
http://caronmichel.blogspot.com/2018/01/phrases-arrachees-memoires-avant-lexil.html
Sur Mémoires d'Avant l'Exil :
https://caronmichel.blogspot.com/2018/01/memoires-davant-lexil.html
mercredi 18 avril 2018
Les secrets de l'Espingouin...
Reproduit de LE BILLET CULTUREL D'ANDUZE : https://anduze-culture.blogspot.fr/2018/02/les-secrets-de-lespingouin-enfin-reveles.html?spref=fb
Le roman : https://complices-editions.eu/c/auteurs/michel-caron