lundi 14 janvier 2013

TEM… Suite et fin (…-1990)

(Pour consulter les billets précédents sur le Théâtre Ecole de Montreuil (TEM), cliquer le lien correspondant dans la colonne de gauche)


Qu’y a-t-il de spécifique dans l’écriture théâtrale ?
Philippe Minyana : C’est une langue parlée, à parler, qui sera projetée. Donc, elle a son rythme, ses propriétés. Elle est très différente de la langue romanesque. Je suis toujours gêné, au théâtre, quand j’entends une langue plate, une langue morte, une langue de roman aussi belle soit-elle, si elle n’est pas « mâchée » pour la scène. Un de mes buts est donc de rechercher la langue de théâtre. Je ne suis pas le seul, d’ailleurs. Nous sommes beaucoup d’auteurs préoccupés par la syntaxe de la langue de théâtre.
Recueilli par
Vincent Cambier
Les Trois Coups (http://www.lestroiscoups.com/article-3569978.html)

Il n'est si bonne compagnie qui ne se quitte. Après deux années d'expériences formatrices et enrichissantes, le bonheur de jouer "Le bastringue", puis 'Les diablogues", la magie n'était plus totalement au rendez-vous. Un problème temporaire de disponibilité, associé à la difficulté à retrouver le plaisir partagé des premières années, conduisit à prendre du recul et à quitter le TEM pour un peu plus d'un an… Puis à y revenir, toujours dans le cours de Michèle Bisson. Le groupe initial s'était alors dispersé dans la nature, mais se trouvait remplacé par des "nouveaux" avec qui de nouvelles aventures étaient possibles… et dont nous retrouverons certains, comme Jean-Pierre Fournier, ultérieurement dans d'autres contextes théâtraux. Il y aura des hauts et des bas dans ces nouvelles aventures, et ce jusqu'à un départ définitif (comme élèves, pas comme spectateurs) en 1990. Parmi les "hauts" figure certainement le contact avec une écriture contemporaine particulière, celle de Philippe Minyana. En 1988-89, l'année où Michèle nous proposa de travailler deux de ses textes (Inventaires et Les Guerriers), son théâtre n'était publié que depuis peu de temps. Son écriture sans ponctuation étonnait alors, tout comme son utilisation d'un langage non littéraire évoquant - au moins en apparence - le langage de tous les jours.





 



Photos prises durant les répétitions de "Les Guerriers" (mai 1989)



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