mardi 21 juillet 2020

Éléments pour une critique du populisme (citation)

Extrait d'un texte anonyme de 1996 trouvé sur internet.
Même si les références sont datées, le texte soulève de nombreux points d'actualité.


ÉLÉMENTS POUR UNE CRITIQUE DU POPULISME




"Le populisme ne nourrie en permanence de la critique de la société. Qu’on ne se trompe pas sur le sens de ce que je veux dire par là. Il ne s’agit pas de reprendre à mon compte le vieux discours sur les extrêmes qui se rejoignent, discours du conservatisme social s’il en fût. Si l’on peut par exemple comparer, voire amalgamer, stalinisme et fascisme, c’est à condition de dénoncer la supercherie consistant à les présenter comme deux extrémismes opposés alors qu’il ne s’agit que de deux variantes voisines des conceptions portant sur la gestion du capitalisme.

Mais il n’en reste pas moins vrai que le populisme - en tant que fausse critique radicale de la société - s’approprie en les dénaturant de nombreux points des critiques véritables. A l’inverse, il sait se montrer souvent suffisamment séduisant pour en piéger plus d’un. De fait, pour les individus qui se posent des questions sur ce monde, il n’est pas toujours aisé de se frayer un chemin entre une idéologie populiste aux raisonnements simplistes promettant des lendemains qui chantent, et une critique radicale qui dans l’immédiat n’a guère plus à proposer qu’un surcroît de lucidité et d’exigence vis-à-vis de soi-même et des autres. Pourtant le choix de la facilité est factice et l’on serait bien en peine de dénombrer ses victimes. "

 

lundi 22 juin 2020

Une nuit comme une autre : note d'auteur.

Pièce : Une nuit comme une autre.

 Note d’auteur.

 

1. Contexte.

 

« Une nuit comme une autre » est le troisième volet de la trilogie « Les sombres temps » regroupant des textes portant sur des événements dramatiques de l’entre-deux-guerres mondiales.

 

La pièce se situe en Espagne durant la guerre civile précédant et annonçant le deuxième conflit mondial. Plus spécifiquement durant les journées de mai 1937 à Barcelone.

Elle est écrite pour deux hommes. Contrairement aux autres pièces de « Les sombres temps », il s’agit de personnages imaginaires. Par contre les personnes et évènements auquels il est fait référence sont réels.

 

2. En résumé.

 

Le personnage principal est un jeune-homme (18-19 ans ?) dont on ne connaît rien, pas même son prénom (il est ici surnommé « Jo » par facilité). Il est passé en Espagne pour s’engager dans la Colonne Durruti. Mais à son arrivée, il a constaté que la colonne avait été intégrée dans « l’armée populaire de la République espagnole, soumise à la discipline et à la hiérarchie militaire. Désemparé par le conflit entre ce qu’il avait envisagé et la réalité, il est envoyé sur le front sans aucune préparation. C’est alors que commence la pièce.

Une rencontre va être déterminante pour le personnage. Celle de Marcello, italien, engagé comme lui, mais plus expérimenté. Celui-ci a une réflexion critique sur la militarisation des milices, la participation au gouvernement,… ce qui alimentera les interrogations de « Jo ».

Les deux personnages se retrouvent quelques semaines plus tard à Barcelone. « Jo » a trouvé un emploie à l’hôpital qui reçoit de nombreux blessés du front. Tous deux sont en charge d’un point névralgique : le central téléphonique (La Telefonica). Durant la nuit, le central est attaqué par la police du gouvernement.

Les deux personnages parviennent à s’enfuir tandis que les quartiers populaires de Barcelone se couvrent de barricades. Les « Journées de mai 1937 »[1] ont débuté.

Sentant venir une répression sanglante, les personnages décident que Marcello va prendre contact avec un de ses camarades italiens, Camillo[2], en qui ils ont confiance. Marcello ne reviendra pas. On apprendra qu’il a été torturé, puis assassiné. Face à cette épreuve dramatique, « Jo » n’aura plus d’autre but que de trouver le coupable et de lui faire payer son crime. Il y parviendra « une nuit comme une autre ». 


3. Aspects formels.

 

Marcello est le plus agé des deux personnages. Il s’agit d’un italien qui, même s’il parle le français, introduit régulièrement des « italianismes » dans son langage. L’importance accordée à ce côté « rital » peut varier selon les choix de mise en scène et d’interprétation.

Formellement, la pièce alterne des monologues de « Jo » où il raconte en partie son aventure, et des dialogues entre les deux personnages. Ceci laisse une grande liberté pour le personnage de « Jo » puisqu’on ignore son âge et l’ancienneté des faits racontés lors de ses monologues.


4. Références sur le contexte de la pièce.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Journées_de_mai_1937_à_Barcelone#4_mai

Descriptif des Journées de mai 1937 sur Wikipedia.


https://michelcaronauteur.blogspot.com/p/blog-page.html

Roman « Mémoires d’avant l’exil », dans lequel on retrouve une version romanesque de cette histoire.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Hommage_à_la_Catalogne

Hommage à la Catalogne, de Georges Orwell. En particulier l’appendice II : Ce que furent les troubles de mai à Barcelone.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Protestation_devant_les_libertaires_du_présent_et_du_futur_sur_les_capitulations_de_1937

Protestation devant les libertaires du présent et du futur sur les capitulations de 1937.


https://www.editions-spartacus.fr/Catalogue_par_theme.B/s262436p/Chronique_de_la_revolution_espagnole

H. Chazé : Chronique de la révolution espagnole. En particulier p.63 : La situation en Espagne après les journées de mai.


https://livre.fnac.com/a4074016/Sygmunt-Stein-Ma-guerre-d-Espagne-Brigades-internationales-la-fin-d-un-mythe

Sygmunt Steil. Ma guerre d'Espagne. En particulier chapitre 18 : Les jours sanglants de mai.


https://www.editions-spartacus.fr/Catalogue_par_auteur.F/s262434p/Guerre_de_classes_en_Espagne

Camillo Berneri : Guerre de Classes en Espagne.


Se procurer le texte : https://michelcaronauteur.blogspot.com/p/blog-page_7.html





[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Journées_de_mai_1937_à_Barcelone#4_mai

[2] Personnage inspiré de Camillo Berneri, militant communiste libertaire italien assassiné dans la nuit du 5 au 6 mai 1937 (probablement par le PSUC). https://fr.wikipedia.org/wiki/Camillo_Berneri

 

 

 

lundi 8 juin 2020

Entre le diable et la mer bleue profonde : note d'auteur 2020.

Pièce : Entre le diable et la mer bleue profonde.

 

Note d’auteur.

 

1. De la version 2015 à la version 2020.

 

La pièce « Entre le diable et la mer bleue profonde » a été crée en octobre 2015 et a tourné pendant deux ans. Quelques problèmes concernant le texte m’étaient alors apparus. Principalement une diversité des thèmes abordés et des « allers-retours » dans le temps sous forme de « flashback ».

Étant généralement peu enclin à une réécriture, j’avais remisé la pièce parmi d’autres vestiges du passé. Il aura fallu le confinement de mars-avril 2020 pour que je la reconsidère. Pourquoi ? Sans doute que durant cette période je n’ai pas désiré (ou su) me lancer dans un nouveau projet d’écriture. Reprendre un ancien texte constituait alors une forme de « training », une façon de ne pas « décrocher ». Il en est résulté une « version 2020 », qui présente quelques différences avec la « version 2015 ».

 

Dans la nouvelle version, la part accordée à la mémoire comme outil de contrôle transparaît surtout dans les relations entre personnages, particulièrement entre Christopher et le Visiteur. Le découpage dans le temps est également modifié. Le prologue et l’épilogue se déroulent « aujourd’hui ». , Un mois avant, les quatre personnages se sont retrouvés pour une journée où tout a basculé. Le récit va progressivement remonter le temps dans une chronologie inverse. Ce parcours se terminera dans la barraque de l’attraction « Gorilla », où les personnages ont fait connaissance. À chaque étape des éléments de conflit apparaissent, dont on découvre les racines en remontant le temps. Jusqu’au retour final à « aujourd’hui », révèlant ce que sont devenus les personnages.

 

2. En résumé.

 

Les 4 personnages (1F, 3H) ont un passé commun. Christopher, Marylou et Williams ont travaillé au service du quatrième personnage, homme énigmatique dont on devine le pouvoir, le Visiteur, dans une baraque foraine : « Le cabinet du Docteur Gorilla ». L’ambition personnelle de Williams a mis fin à leur association. Chacun est allé de son côté. Marylou, ex-vedette du trio, pragmatique, a tant bien que mal survécu à la séparation. Christopher est resté au service du Visiteur.

 

Et puis le monde a changé. Tout s’est disloqué, décomposé. Le texte ne précise pas quelle est la nature de ces changements (guerre, pandémie, catastrophe naturelle ou non …). Ni leur durée, ni combien d’êtres humains y ont survécu. L’humanité a basculé dans un « après », où les différences sociales ont persisté en se radicalisant. C’est dans ce contexte que l’on découvre les personnages. Le Visiteur les a réunis dans un parc d’attraction désafecté qui a dû recevoir des foules de visiteurs dans le passé. Il est maintenant désert, sinistre, comme s’il s’était figé avant de se dégrader au fil du temps. Le Visiteur, maître dans l’art de la manipulation, souhaite animer ce lieu grâce à un projet réservé aux couches les plus fortunées de la nouvelle société. Christopher est devenu gardien du parc. De l’autre côté des grilles, on devine la présence d’une population misérable, d’une jungle dont on découvrira la fonction dans ce nouvel univers.

 

3. Références.

Le projet d’attraction du Visiteur m’a été inspiré par des reportages sur les « bidonvilles cinq étoiles » ou « bidonvilles de luxe ».

https://www.cityzeum.com/ar/l-hotel-bidonville-une-autre-idee-du-luxe

https://www.courrierinternational.com/article/2013/11/28/bidonville-cinq-etoiles

 

La baraque « Le cabinet du Docteur Gorilla » m’a été inspirée par l’attraction de Bernard Vaissière « Miss Gorilla », belle version de l’entresort « Girl to Gorilla », vue à la Foire du Trône.

https://www.youtube.com/watch?v=PC7Ev7HsjHI

https://www.dailymotion.com/video/x1qagb8

 

 

jeudi 14 mai 2020

La Chemise : note d'auteur.


Pièce : La Chemise.

Note d’auteur.

1. Contenu :

La Chemise… Un titre qui évoque des faits concrets de l’époque dans laquelle nous vivons :
- Un mouvement social de 2015, durant lequel la chemise d’un DRH avait été arrachée. Ceci se passait à Air-France et avait entrainé le procès de plusieurs salariés, parfois licenciés. Pour une part des medias, le scandale n’était pas alors que des personnes se retrouvent sans emplois,… mais que la chemise d’un cadre ait été déchirée lors de sa fuite.
- Le phénomène dit de mondialisation qui touche particulièrement le secteur de l’habillement. On sait que cette dénomination recouvre le déplacement de la production vers des pays où les salariés touchent des salaires de misère, dans des conditions parfois proches de l’esclavage.

La comédie « La Chemise », se déroule dans une petite entreprise familiale de confection de chemises où tout le monde se connaît. L’entreprise compte trois salariés, dont deux ouvrières. Dans la novlangue contemporaine, on dirait plutôt « opératrices », simples variables d’ajustement déqualifiées
C’est lors des vœux annuels de la direction qu’est annoncé un « plan social », qualifié de nouveau pas en avant pour l’entreprise. À partir de là, le climat se dégrade jusqu’au geste sacrilège : l’une des ouvrières va déchirer la chemise de l’unique (petit) cadre de l’entreprise. Cet incident va induire des comportements pouvant se retrouver dans des situations variées : rapports de domination et de pouvoir, attitudes face à des conditions difficiles (ici, risque de se retrouver sans emploi) constituant des sources potentielles d’affrontement,… révélant l’avenir désespérant qui attend les protagonistes.

2. Aspects formels :

Le rythme de la pièce est celui d’une comédie. Une fable sans morale pour six comédiens (4F, 2H) qui met à jour la gravité et la fausseté tragique des rapports sociaux dans lesquels se débattent les personnages.

Elle s’adresse à un public large qui peut être touché par cette situation ou une situation semblable, sans rechercher pour autant la facilité. Elle peut se prêter autant à une mise en scène élaborée qu’à de petites formes (interprétation sur un plateau nu… ou sans plateau du tout, lectures théâtralisées et maquettes,…).
Elle tolère donc un minimalisme au niveau des moyens nécessaires : une simple rangée de portemanteau peut par exemple constituer la totalité du décor et les éclairages peuvent suffir à isoler les forces en présence.
Les didascalies suggèrent, à partir du moment où les antagonismes sont apparus, une constitution progressive de deux groupes : l’un autour d’Antoinette (la jeune ouvrière victime du « plan social »), l’autre autour d’Isidorine (la directrice de l’entreprise). Au cours du déroulement de la fable, une difficulté pour les autres personnages sera de choisir à quel « groupe » ils doivent se rattacher.

3. Références

Le texte de la pièce est édité et diffusé par les Éditions Les Mandarines (http://lesmandarines.free.fr).

L’affaire de la chemise arrachée d’Air France


lundi 11 mai 2020

Georges D. : note d'auteur.

Pièce: Voleur.

Note d’auteur.

1. Contenu :
La pièce « Voleur » est très librement inspirée du roman « Le Voleur »[1] ainsi que d’éléments biographiques concernant l’auteur Georges Darien.
« Le Voleur » est l’histoire d’un homme, tôt orphelin, confié à un oncle et tuteur qui le gruge. Pour se venger et se procurer de l’argent, il décide de se faire cambrioleur.
Des liens entre cette œuvre de fiction et des épisodes de la vie de Darien ont été supposés, mais jamais établis. Il a encouragé ces doutes en cultivant les zones d’ombre et en traçant de lui-même un portrait sans complaisance. Ainsi, dans Les Pharisiens, il se décrit ainsi :  "C'était une sorte de barbare intolérant et immiséricordieux. Il avait été très malheureux déjà, à différents titres. Et de la compulsion de ses souvenirs douloureux, il était entré en lui une grande haine des tortionnaires et un grand dégoût des torturés. De sorte qu'il lui arrivait de souhaiter ardemment le bonheur des misérables, tout en restant convaincu le plus souvent que la seule chose méritée qu'il pût leur advenir était d'être, de temps en temps, massacrés en masse. »
Dans la pièce, cette ambiguïté est totalement assumée : l’auteur (celui qui écrit l’histoire) et « Le Voleur » sont un même personnage. On trouve dans cette pièce un récit haut en couleur et des choix cohérents avec le roman :
 critique des rapports sociaux de domination et de pouvoir,...
2. Aspects formels :
Le texte est constitué de 14 fragments s’enchaînant selon la chronologie du récit. À l’exception du prologue, chaque fragment comporte deux personnages et se termine sur un « noir ». La durée des enchaînements doit être la plus courte possible.
La pièce autorise une mise en scène minimaliste, sans décors multiples ou mises en place complexes. Les indications figurant au début de chaque fragment sont des pistes de recherche d’atmosphères et en aucun cas des indications scéniques. Une même simplicité est souhaitable pour d'éventuels accessoires.

3. Références sur Georges Darien (né Georges Hippolite Adrien) et son œuvre :

Un site très complet consacré à Georges Darien. Non seulement des informations biographiques, mais une bibliographie bien documentée.

Contient un résumé des chapitres du roman.

Interview de Jean-Claude Grumberg à propos des textes de G. Darien.


Texte de « Le Voleur ».





[1] Seuls quelques personnages ou situations ont été conservés et des éléments non issus du roman ont été utilisés.

vendredi 1 mai 2020

Cinq minutes autour du polar

À propos du polar "Le sang sèche vite".

Extrait de l'émission "La voix au chapitre" du 10 octobre 2016 (Radio Grille Ouverte). Michel Caron répond aux questions de Jean-Paul Pascal.

 



lundi 27 avril 2020

Sept minutes avec le personnage de Mémoires d'Avant l'Exil

Pour écouter cliquer ici


Présentation du personnage de "Mémoires d'avant l'exil". Extrait de l'émission "La voix au chapitre" (Radio Grille Ouverte), du 9 avril 2018.


mardi 7 avril 2020

Ne pas écrire sur le confinement


Chronique des confins (20)

Michel Caron

.
Un jour, une écriture – Le confinement porte en lui-même une intimité, une profondeur dont peuvent se saisir les écrivains et les écrivaines, notamment de théâtre et de poésie. Nous les avons sollicités, afin qu’ils offrent généreusement leurs mots, leur écriture des confins… Derrière l’humour qui inonde les réseaux sociaux, il y aura toujours besoin d’une parole qui porte un désir, une attente, un espoir, du sens.
.
Ne pas écrire sur le confinement.
Une promesse que je me suis faite le 20 mars 2020.
Et puis le temps.
La réflexion.
Un retour sur mes écritures d’avant. Des thèmes qui s’entrecoupent : la nuit, l’enfermement. Un confinement qui conduit souvent à la mort. Celle que l’on subit ou celle que l’on donne.
Parfois la mort qui conduit à l’enfermement. Comment ne pas y songer lorsque l’on porte le nom du fils des Ténèbres et de la Nuit.
« Caron, avec des yeux que la colère enflamme,
Les pressait tour à tour et pressait de sa rame,
Tous ceux qui paraissaient tarder trop à partir
. » (Dante, Inferno)
Ma promesse s’est transformée : ne pas écrire sur mon confinement. Ne pas céder à cette soif de partager en toute urgence, sur les réseaux dits sociaux ou ailleurs, des épisodes fanés de son passé. Comme si quelque chose nécessitait de concourir à ce que les journalistes nomment la viande froide. Sa propre viande froide, sa nécrologie vivante.
Plutôt la vie de la forêt qui me fait face. La glycine blanche qui se couvre de coléoptères.
« Je cherche en vain une raison à pareille joie, mais je ne trouve rien et ne peux que rester dans l’étonnement. Je crois que le secret n’est rien d’autre que la vie elle-même ; l’obscurité profonde de la nuit est belle et douce comme du velours, si l’on sait bien la regarder. » (Rosa Luxemburg, Prison de Breslau, décembre 1917)
Il me faut laisser resurgir les projets d’écriture laissés de côté. Ou bien les abandonner, ne pas s’en encombrer pour laisser toute sa place à l’imagination.
À la liberté.
À l’inattendu.
Au refus de la soumission à l’actualité.
Écrire sur un aujourd’hui qui s’étire nonchalamment des premiers récits mythologiques à demain matin. Ou un autre matin.
Écrire pour le tiroir. Et pour ceux qui en sont absents, qui peut-être sont morts la nuit dernière ou il y a plusieurs siècles. Ceux pour qui ce n’est réellement pas une priorité. Qui ont du mal à comprendre que l’on puisse écrire dans de telles circonstances.
Écrire le silence et les bruits de la nuit.
La lumière et les ténèbres.
La vie.





vendredi 7 février 2020

Entrée d'auteurs, mars 2020












Très heureux d'avoir été sélectionné par les enseignants du Conservatoire de Nîmes à l'occasion de cette seconde "Entrée d'Auteurs" programmée par la scène nationale du Cratère d'Alès.
Une soirée sur le thème de L'Entreprise qui va comme un gant à ma pièce La Chemise. Il ne manque à mon bonheur que de voir un metteur en scène s'intéresser à ce texte et le porter au plateau.

Pour se procurer le texte de la pièce, cliquer sur ce lien.

Pour me contacter.

vendredi 10 janvier 2020

LA CHEMISE

Une comédie grinçante sur les rapports "humains" dans le milieu de l'entreprise. 




Comment se procurer le texte de la pièce "La chemise" :

10 euros + 2 euros de participation aux frais d'expédition.

Éditions LES MANDARINES
Kergouarec, 56400 BREC’H - FRANCE 
http://lesmandarines.free.fr http://lesmandarines.free.fr/commande.html  
lesmandarines56@orange.fr